10h10-11h15. L'empereur du Japon (dont le titre, Tennō Heika 天皇陛下 sa majeste des cieux, cache le nom : Empereur Akihito, sur le trone depuis 1990) ne fait que deux apparitions depuis son balcon dans l'annee : le 23 decembre pour son anniversaire et le 2 janvier pour les voeux de nouvel an. Le palais imperial, dans le centre de Tokyo est ferme au public en dehors de ces deux occasions. Je m’attendais à buter dans plus de monde a la sortie du métro juste devant l’entrée du palais. Le ciel était bleu pour toute la journée et Sayaka, que j’ai rejoint en courant pour rattraper mon retard devant le palais, ne pouvait porter son manteau blanc que sur le bras. Il y avait des files pour guider les visiteurs et deux lignes de contrôles pour vérifier les sacs et fouiller le long de nos corps. A l’aéroport je n’avais pas été fouillé avec autant de précision. Mais l’allée était encore assez claire de monde et le courant de visiteurs, la foule ne commençaient à se faire sentir qu’en franchissant la porte ouverte ce jour là. Nous avons attendu un autre ami sans nous arrêter de marcher. Il etait possible de traverser le pont, le premier pont (Nijubashi), la photographie la plus prise au Japon, en bavardant au soleil. Elle a bu une coupe d’eau, et m’en a tendu une alors que je me faisais doubler par un japonais. J’ai demandé au garde si la famille impériale vivait dans le long et neuf bâtiment que nous voyions, elle a étendu la conversation et l’a arrêté lorsque Daan, Mickael et Clément nous ont rejoint. Nous nous sommes massé devant le centre du bâtiment, de la longueur d’un self. Après deux annonces, l’empereur a fait une des trois apparitions de la journée et Daan a suggéré qu’il devait aussi coupé des rubans de temps en temps. Il est apparu derrière une vitre et a lu quelques mots Avant que les drapeaux en papiers ne s’agitent de nouveau. Le plus simple était encore de suivre la foule en jetant un œil aux cartes qui nous guidaient vers les jardins. Les murs, très épais, de grosses pierres rondes polies sur le devant, étaient courts et ressemblaient à ceux du 18ème siècle, les fortifications bastionnées ou quelque chose. Nous sommes allés en montant et descendant légèrement. Il y avait quelques panneaux explicatifs. Un japonais nous a guidé un moment. Les allées goudronnées prennent le plus de place. Les jardins sont plats et l’herbe était grillée. Sur le haut des restes du donjon d’un certain shogun une japonaise nous a soudain abordé : (A) foreigners ? Where are you from ? (B) フランス. (A) Oh France is a country which relies on two main pillars : capitalism and socialism. It is between Russia ad England. (B) Yes yes…It was a long time ago. (A) Oh I am an evangelist, I would like to spend some time with you guys but I have a lunch with my boyfriend. I give you my phone number, here is my name.
11h30-14h30. Mickael devait aller travailler, il était en costume le matin. Daan a parlé d’un temple très controversé proche du palais, Yasukuni. Le temple est susceptible de recceuillir les noms des hommes morts sous l'uniforme de l'armee japonaise entre 1867 et 1951. Plusieurs criminels de guerre (dont 14 accuses de crime contre le pays lors du proces de Tokyo en 1946) y sont listes et les visites officielles sont toujours l'objet de tension avec la Coree et la Chine. L'empereur ne visite plus le temple depuis 1978.
Nous avons fini de serpenté dans le jardin, passé un pont remonté une rue, il y avait derrière le premier temple, au fond, tout au fond, un homme, un enfant et une autre personne en habit vert et blanc.
Ils se levaient et se déplaçaient devant un miroir, elle avait surement raison. Plus tard en repassant, ils étaient d e nouveau là. Plus loin, en passant le long d’un musée de la guerre il y avait un jardin, une retraite presque. Le soleil, dans les feuilles rouges et vertes, un pont sur la scène, de l’eau sur la scène, des poissons au fond de la scène. "Koi" pour le nom des poissons geants, rouges, noirs et jaunes qui peuplaient le fond. Des bâtiments fermés au public le long des feuillages. Pas de l’herbe, de la mousse, et des bancs pour s’asseoir devant, au moins une dizaine. On a supposé que les poubelles publiques devaient aussi être rassemblées en un seul et même endroit quelque part dans Tokyo. Nous sommes partis chercher à manger et puis finalement revenu au même endroit.
...15h30. Dans les jardins du palais, sur l’herbe courte, en épines de pin, étendue en tapis, l’après midi s’est étendue sur sa fin, refroidie et nous sommes partis un peu avant 16h. Nous pouvions remarqué des constantes dans nos sujets, rien n’était euphorique et il n’y avait pas de point entre chaque départ.
…19h Nous sommes arrivés vers 16h au Tokyo Dome et nous devions y rencontrer Julian précisément à cette heure là. Il venait avec une fille et deux amis de cette fille. Les gigantesques montagnes russes étaient fermées. Il y avait beaucoup de lumières et quelques courtes artères principales. Un village artificiel, des arbres illumés, des enfants, un bateau illuminé, des attractions très hautes et dispersées entre les allées, plusieurs répliques à taille réduite pour les enfants. Ils criaient souvent plus fort. Daan pestait contre les lumières, nous avons suivi les panneaux qui nous éloignaient du centre et indiquaient un cafe. Nous sommes rentrés de nouveau dans le parc pour un tour d’observation et nous avons atteint sans encombres le 43ème étage de l’hôtel du parc, l'ascenceur montait bien au dessus des effrayantes chutes libres mecaniques. Il y avait les même attractions, au loin la Tokyo Tower, dans une grande cour intérieure, une galerie de magasins et de restaurants, dont un KFC et Bubba Gump.
En ressortant, du parc, en quittant Clément devant la station, une japonaise d’une trentaine d’années, "hôtesse dans un bar" a cité plus tard Daan, nous a proposé de faire du shopping ensemble pendant trente minutes. Nous n’avons rien compris, l’un de nous a du formuler que non et elle est repartie sur le trottoir. J’ai pensé après que c’était idiot de l’avoir laissé partir.
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