Dominique m'a appelé le matin pour me dire qu'il faisait beau et que nous avions le temps pour un tour en velo. Vers l'est depuis Ikebukuro, il n'y avait pas grand chose d'aventurier. Plutot, une blague dont la ligne de basse etait de ne pas prendre les grandes routes et puis se perdre vers l'est (encore et toujours la meme chose quoi). Il zigzaguait même de temps en temps. Il a dit que les bâtiments que les autres trouvaient laids habituellement lui plaisaient à lui. Alors on partait pour attraper du typique dans les arrières ruelles.
Bizarrement, le projet n'était pas du tout installé mais les photos cadrent assez bien avec lui. Les ruelles étroites, l'organisation débordante des maisons compilées, plastique et bois. L'ombre froide des ruelles. Des quartiers résidentiels entiers ne peuvent être vu que depuis l'arrière. Les rues serpentent. De quoi faire palir de rage tout ceux qui defendent qu'au Japon l'interieur est fermement separe de l'exterieur. L'intimite et le calme des demi jardins debordants sur la rue, un temple au coin d'une rue.
Le froid lent des dimanche après midi sur le campus déserté d'une université, une descente, la conviction d'une après midi perdue. Le calme du temple de Nezu. Depuis l'extérieur, depuis la rue il est aussi délaissé que le premier jardin public venu. A l'intérieur, le calme et le fouilli des allées et venues encombrées de vert, dallées de pierres, sous les arches rouges. Elles ne décorent pas, elles guident et sont justes trop courtes pour être confortables au premier passant. Il faut marcher dans un jardin dont le sens ne repose pas sur l'intérêt des visiteurs, sur quelque chose d'autre pourtant je suppose. Et finalement, en entrant dans un restaurant le sentiment d'en finir avec l'épopée. Des burgers du midi aux visages fermés des hâcheurs de poissons du soir il doit y avoir un voyage.
Allez hop hop hop on écrit un nouvel article !
Posted by: Clement Guyot | 01/17/2011 at 12:26 PM